La Coop, c’est toi, c’est moi!
Ensemble, bâtissons notre communauté.

Historique

La Coopérative de Caraquet existe depuis 1947. Son principal magasin de 45 000 pieds carrés, Coop IGA Extra, est situé dans l'établissement anciennement détenu par le Sobeys. La Coopérative est également propriétaire de deux points de services, à Saint-Léolin et à Maisonnette, d'une station d'essence (Shell), d'une quincaillerie (BMR) et d'une boutique de sport. La Coopérative - qui compte près de 150 employés - est gérée par un conseil d'administration, présidé par Jean-Eudes Duguay, et appartient aux membres. Grâce à sa loterie 50-50, l'entreprise remet chaque année environ 155 000 $ à des organismes à but non lucratif de la région.

Mission : La Coopérative de Caraquet ltée est une communauté de consommateurs unis afin de se procurer des biens et des services diversifiés dans un environnement accueillant. On y vise l'excellence du service et un rapport qualité-prix compétitif tout en contribuant au développement socioéconomique de la région.

Valeurs coops : prise en charge, responsabilité personnelle et mutuelle, démocratie, équité, égalité, solidarité, honnêteté, transparence, responsabilité sociale, altruisme.

1947 à 1957

Le 6 avril 1947, la Coopérative Saint-Pierre de Caraquet ouvre ses portes dans un petit magasin qu’elle a acheté de Donat Cormier. Elle est connue sous le nom de « Magasin à William ». Le premier conseil d'administration est composé de Martin-J. Légère, président, Livain Cormier, vice-président, Médard Parisé, secrétaire, et des administrateurs Raymond Roy, Pierre Albert, Léo Foulem, Fred G. Chenard, Alban Blanchard et Edmond M. Gionet. Lors de son premier exercice financier, la Coopérative enregistre un déficit de 2998 $. Le gérant est Donat Cormier. Il est suivi de Livain Cormier qui occupe ce poste pendant quelques mois seulement. De 1948 à 1950, Elias Battah prend les commandes de l’entreprise. En 1950, Cajetan Mourant devient alors le quatrième gérant. Cajetan Mourant occupe ce poste pendant 27 ans et c’est sous sa gérance que la première épicerie moderne est construite à Caraquet.

1958 à 1970

En 1958, le conseil procède à la construction d’un nouveau magasin situé au 187, boulevard Saint-Pierre Ouest. Maxim N. Godin, de Bertrand, dirige les travaux de construction. Ce magasin se démarque en proposant un nouveau style de magasinage. Le panier d'épicerie fait son apparition dans le nord-est de la province. En raison d'une surface jugée trop petite, on propose un agrandissement dès 1965. Afin d’être en mesure d’effectuer un emprunt, la Coopérative doit s’incorporer. Au moment de son incorporation, soit le 25 septembre 1965, le nom « Coopérative Saint-Pierre » est modifié, afin d'adopter le nom de « La Coopérative de Caraquet ltée ». L’épicerie est agrandie et on y aménage aussi une remise. Une partie de cette remise sert à la vente de moulée pour animaux. Ces travaux d’agrandissement sont dirigés par Yvon Albert. Malgré des débuts lents et difficiles, la Coopérative de Caraquet ltée connaît une évolution fulgurante au cours des décennies qui suivent. Passant à des ventes totalisant 61 242 $ en 1947, le chiffre d’affaires grimpe à 127 996 $ en 1960 et à 557 884 $ en 1970.

1971 à 1980

Étant donné les succès toujours grandissants de l’entreprise au début des années 1970, il est maintenant question de construire un nouveau magasin sur un tout autre site. La Coopérative achète donc les terrains d'Alphonse Lacroix et Albertine Pelletier. En 1972, le nouveau magasin de 12 000 pieds carrés, situé au 121, boulevard Saint-Pierre Ouest, ouvre ses portes. En plus d’une épicerie moderne, l’entreprise comprend aussi une petite quincaillerie. Au début des années 1970, Coop Atlantique possède et exploite un poste d’essence (1972) en avant du commerce et un petit dépôt de produits pétroliers (1974) à l’arrière de l’édifice. La Coopérative de Caraquet, en partenariat avec Coop Atlantique, fait alors ses premières tentatives de diversification. Au cours de l’assemblée générale annuelle des membres, tenue le 16 décembre 1974, Maria D’Amour-Léger est élue au conseil, devenant ainsi la première femme à siéger au conseil d’administration de la Coopérative de Caraquet ltée. Quelques années plus tard, elle est nommée au conseil d'administration de Coop Atlantique devenant ainsi la première femme à siéger à ce conseil. En 1977, Roger Cormier, qui occupe le poste de gérant adjoint, accepte la gérance. En 1980, les ventes atteignent déjà 5 100 601 $.

1981 à 1991

Cette période est certes l’une des périodes où les activités et la croissance de la Coopérative sont des plus remarquables. Après de nombreuses discussions et l’achat du terrain des Comeau, situé du côté est, on assiste, le 15 mars 1981, à l’ouverture du magasin agrandi qui comprend dorénavant, en plus d’une épicerie, une quincaillerie moderne. La façade principale du commerce se trouve maintenant du côté est, de même qu’un nouveau service à l’auto situé du côté nord-est. En cette même année, la Coopérative se porte acquéreur du poste d’essence et du plan de pétrole en achetant les installations de Coop Atlantique. De plus, la Coopérative achète le camion de livraison de mazout qui appartient à Ernest Albert, de Bertrand, pour ensuite faire la location d’un dépôt de produits pétroliers appartenant à Petro-Canada, anciennement Fina, situé dans le portage de Caraquet. En 1984, la Coopérative fait l’acquisition des actifs de la Coopérative agricole de Burnsville et offre par ce fait même une gamme de produits et d'équipement agricoles à ses membres. Au cours de l’année 1987-1988, la Coopérative de Caraquet ltée entreprend un projet d’agrandissement du côté ouest de son magasin. Cet agrandissement est possible grâce à l’achat de la propriété d'Eudore et Maria Dugas que la Coopérative avait réalisé l’année précédente. Le magasin agrandi comprend désormais une pâtisserie, une cafétéria, un comptoir de charcuterie et plus d’un espace pour le rayon des fruits et légumes. De plus, on modernise les installations au poste d’essence avec de l'équipement et des pompes neuves et en y ajoutant un canapé. En 1988, Pierre Godin est embauché comme gérant adjoint responsable du personnel. L’année suivante, René Chiasson est nommé gérant adjoint responsable de l’épicerie, des fruits et légumes et de la quincaillerie. En 1990, les ventes atteignent la somme de 11 302 749 $. En 1990-1991, la Coopérative fait l’installation de son propre dépôt de produits pétroliers dans le parc industriel de la ville. Devant les difficultés croissantes de la Coopérative de Saint-Léolin, il est convenu qu’une fusion des deux coopératives, soit de celle de Caraquet et de Saint-Léolin, soit une solution viable. La fusion est réalisée le 2 avril 1991 à la suite de l’acceptation par les membres - des deux entités réunies - en assemblées prévues à cet effet. Cette même année, la Coopérative tente une stratégie de diversification en devenant partenaire pour la somme de 50 000 $ dans l’entreprise Imprim-A. Devant l’achalandage toujours grandissant à l’épicerie, les administrateurs décident d’aller de l’avant avec un agrandissement de 7000 pieds carrés du côté nord du magasin. Ces nouveaux espaces servent à répondre à la demande toujours croissante des produits surgelés et l'on y aménage une salle de conférence.

1992 à 2004

Entre 1992 et 1998, les affaires de la Coopérative de Caraquet ltée vont bon train et grâce à une administration compétente, l’entreprise se développe en consolidant sa position financière. Jugeant que l’extérieur du commerce est dans un état lamentable, le conseil autorise, en 1994, un projet de rajeunissement des façades en ajoutant de la brique et l’installation de nouvelles corniches recouvertes en aluminium au magasin. Le magasin porte fièrement les nouvelles couleurs et le nouveau « look » proposé par Coop Atlantique pour les coopératives dites conventionnelles. L’aire de stationnement est agrandie et recouverte d’asphalte. Les entrées sont modernisées par l’ajout de portes électriques. Le service à l’auto est démoli et remplacé par un nouveau système où le client apporte lui-même sa commande à l’auto. En 1995, le conseil adopte un plan de planification stratégique pour les cinq prochaines années. Au cours des négociations entre la Coopérative et les employés du magasin de Caraquet à l’automne 1997, il est convenu qu’un boni soit accordé aux employés. Quatre ans plus tard, soit en 1999, le conseil d’administration décide d’investir environ 1 million $ pour rajeunir l’intérieur du magasin à l’aide d’un nouveau décor. La ventilation, l’éclairage et les caisses font l’objet de nouvelles installations. Les ventes atteignent 18 785 076 $, en 2000. Devant les difficultés croissantes de la Coopérative de Maisonnette, la Coopérative de Caraquet ltée fait une offre pour acheter les actifs de cette dernière. En avril 2001, la Coopérative de Caraquet ltée ouvre son deuxième point de services, cette fois-ci à Maisonnette. En 2002, la Coopérative investit quelque 100 000 $ pour l’agrandissement de ses aires de stationnement vers le nord, soit à l’arrière du magasin. Cet investissement donne plus de 60 aires de stationnement additionnelles. Au cours de l’exercice financier 2003, le conseil accepte le projet de rajeunissement du comptoir des viandes et de la quincaillerie. En raison du manque d’options advenant des développements futurs, le conseil procède à l’achat de deux terrains commerciaux et d’un terrain résidentiel au centre-ville de Caraquet. Pour assurer un développement continu au de services de Saint-Léolin, on y installe un poste d’essence. Afin de faciliter les livraisons des produits pétroliers, l’entreprise fait l’achat d’un deuxième camion à l’hiver 2004.

2004

La Coopérative retourne un peu plus de 1 million $ en ristournes, en intérêts et en coupons d'essence. Cette somme représente un sommet dans l'histoire de la Coopérative. Le conseil s'engage à endosser un prêt d'un quart de million de dollars pour permettre la réalisation du spectacle Ode à l'Acadie. Ce spectacle va devenir un événement culturel sans précédent en Acadie entre 2004 et 2009. Un site Internet est lancé. La Fondation St-Pierre voit le jour. Cette fondation permet à la Coopérative de créer sa loterie 50-50 afin de venir en aide aux organismes communautaires du Grand Caraquet. La Coopérative de Caraquet et la Laiterie Northumberland deviennent les fiers commanditaires des feux d'artifice dans le cadre du Festival acadien de Caraquet.

2005

Introduction de la circulaire bilingue à la Coopérative. Le 19 janvier, la Coopérative ferme ses portes, pendant quelques heures, afin de permettre aux employés de participer à une marche de solidarité pour la sauvegarde de l'Hôpital de l'Enfant-Jésus. Après 11 années de gestion bénévole, la Coopérative se retire du dossier d'Habitat 201. La Coopérative de Caraquet entreprend un mégaprojet de rénovation de son département des fruits et légumes, des produits surgelés et procède à l'ajout d'une pharmacie. Ce projet de près de 2 millions $ va propulser la Coopérative vers de nouveaux sommets. L'ouverture a lieu le 5 décembre. Roger Cormier fait connaître la date de son départ. Le conseil ouvre le dossier de la relève. Développé par les gestionnaires, le slogan « Ma Coop. Ma Communauté. Ça M'appartient! » est adopté par les administrateurs des coopératives de la Péninsule.

2006

Annonce du départ de M. Cormier pour la fin octobre 2007. René Chiasson est nommé directeur général désigné et Mme Michèle Lacombe est nommée directrice générale adjointe. Le conseil vote un poste budgétaire pour la formation des employés. Le conseil entame un exercice de planification stratégique pour 2008-2013.

2007

La Coopérative de Caraquet ltée souligne son 60e anniversaire de fondation en grande pompe en offrant à ses membres une pléiade d'activités réparties sur l'ensemble de l'année. Le conseil procède à une refonte complète de son règlement administratif. Le rapport annuel est présenté dans un nouveau format couleur. M. Cormier est honoré lors d'un banquet qui souligne à la fois la clôture du 60e anniversaire de la Coopérative et son départ à la retraite. Le changement de garde se fait le 1er novembre. René Chiasson et Michèle Lacombe sont les nouveaux gestionnaires de la Coopérative. Ouverture le 25 novembre de la Coop Express. Cette station-service est la plus moderne dans l'Est canadien. Ce projet d'environ 1,5 million $ répond aux normes environnementales les plus strictes et fait la fierté de tous les membres de la Coopérative. Le conseil procède à la radiation d'une partie des parts en capital social qu'elle détient à Coop Atlantique.

2008

Présentation et adoption du plan stratégique 2008-2013. Démolition de l'ancien poste d'essence devant la Coopérative. La façade avant du magasin de Caraquet fait peau neuve. Les coopératives alimentaires de la Péninsule, la Laiterie Northumberland et Coop Atlantique s'engagent à titre de partenaire Platine 350 000 $ dans le Congrès mondial acadien prévu pour 2009. La Coopérative de Caraquet se voit décerner un Éloize dans la catégorie Soutien aux arts lors de la soirée des Éloizes tenue à Charlottetown. Nathalie Duguay est nommée directrice générale adjointe par intérim en remplacement de Michèle Lacombe en congé de maternité. La Coopérative de Caraquet fait un partenariat avec la Coopérative de Sainte-Marie-Saint-Raphaël en investissant 100 000 $ pour un poste d'essence. À la suite d'un vote des membres, le pouvoir d'emprunt de la Coop de Caraquet passe d'un million à six millions de dollars.

2009

Gabriel Légère devient le président de la Coopérative. Publication d'un premier Bilan social 2005-2008. Ce rapport fait état de la contribution communautaire exceptionnelle de la Coopérative dans son milieu. Nathalie Duguay succède à Michèle Lacombe au poste de directrice générale adjointe. Refonte complète des politiques des contrôles internes afin de mieux protéger la Coopérative contre le vol et le détournement de fonds. Le slogan « Ma Coop. Ma Communauté. Ça M'appartient! » est modifié par l'ajout de « Je m'engage ». La Coopérative recommande Marcel Garvie, ancien président, pour le prix Sénateur-Hervé-Michaud du Mouvement coopératif acadien à titre de Coopérateur bénévole de l'année. En partenariat avec la Caisse populaire Acadie, la Coopérative de Caraquet offre gratuitement à ses membres le spectacle Le violon fantastique dans le cadre du Congrès mondial acadien. La Coopérative reçoit plusieurs reconnaissances : de Commerc'Or, prix Environnement et Aménagement paysager pour la Coop Express, de Coop Atlantique, le prix de Leadership pour la formation de ses employés, le prix Excellence pour le magasin le mieux exploité et le prix du Président. La Coopérative opte pour l'achat d'un nouveau camion pour la livraison des produits pétroliers.

2010

Rénovation complète du point de services de Saint-Léolin. Ce projet de quelque 500 000 $ reconnaît le soutien des membres de cette communauté. La réouverture se fait le 14 mars. Installation d'un réservoir de produits pétroliers au quai de Caraquet. Ce système de type « card-lock » offre un meilleur service aux pêcheurs. Le plan de pétrole dans le parc industriel fait peau neuve à la suite des rénovations des lieux. Le spectacle Le violon fantastique reçoit un Éloize à titre de Spectacle de l'année. René Chiasson reçoit du Conseil économique du Nouveau-Brunswick le prix Gilbert-Finn à titre de gestionnaire de l'année. Sous l'initiative de la Coopérative de Caraquet, un groupe de personnes fondent la Coopérative d'énergie renouvelable Acadie. Cette nouvelle coopérative veut procéder à l'installation de trois éoliennes sur le territoire du Grand Caraquet. Le chiffre d'affaires de la Coop de Caraquet s'élève à 40 millions $.

2011

L'entreprise est proclamée l'Étoile-Coop 2011 par La Coop fédérée. Le prix vise à encourager les efforts des coopératives affiliées dans leur recherche de l’excellence. Il met à l’honneur la richesse de la vie associative et les bonnes pratiques de gestion. La Coop de Caraquet gagne également le prix environnemental Coccinelle décerné par Coop Atlantique.

2012

La Coopérative enregistre des ventes records de 47 millions $ pour l'exercice financier 2011-2012.

2013

Michel Rail est nommé président du conseil d'administration. La quincaillerie est transférée vers un centre de rénovation (Unimat). Elle est maintenant exploitée sous la bannière BMR. Le directeur général de la Coopérative, René Chiasson, quitte l'entreprise. Il est remplacé de façon intérimaire par Nathalie Duguay et une équipe de gestion. La boutique de sport voit le jour.

2014

La Coop doit fermer son point de services de Sainte-Marie-Saint-Raphaël, en raison de difficultés financières. La Coop s'allie avec Sobeys et délaisse Coop Atlantique comme fournisseur. L'épicerie principale portera le nom de Coop IGA Extra. Les points de services de Saint-Léolin et de Maisonnette deviennent des marchés Omni. La Coop Express est dorénavant exploitée sous la bannière Shell.

2015

La Coop Express est renommée Coop Boni-Soir (Shell). La Coopérative met son plan de pétrole et son ancien bâtiment en vente. Le plan de pétrole est vendu à l'entreprise gaspésienne Les Pétroles C. Poirier. Le crédit doit malheureusement être aboli. La boutique de sport déménage à Place Caraquet. Le conseil d'administration de la Coop nomme Gaétan Savoie comme directeur général par intérim pour un mandat de six mois renouvelable. Carl Desjardins est embauché comme directeur général.

2016

En raison de difficultés financières, le conseil d’administration, en collaboration avec la direction générale, recommande à l’unanimité de procéder à la fermeture de la quincaillerie BMR, de la boutique de sport et des épiceries de Saint-Léolin et de Maisonnette. Jean-Eudes Duguay est nommé président du conseil d'administration.

Martin-J. Légère
Magasin à William
Coopérative de Caraquet
Coopérative de Maisonnette
Plan de pétrole